Récemment je lisais un article sur un magazine de développement personnel et un terme que je ne connaissais pas m’a interpellé : la blemmophobie. J’ai donc cherché à en savoir plus et je suis tombée sur cette définition : “La blemmophobie est un trouble psychologique, caractérisé par la peur du regard des autres.”
Je connaissais ce syndrome mais sans savoir que c’était une véritable pathologie.
Qu’est-ce que la blemmophobie ?
La blemmophobie est une phobie sociale. Elle se caractérise par une peur irraisonnée du regard des autres. Elle peut devenir une pathologie grave si elle n’est pas traitée.
Mais, s’il existe des formes graves comme ne pas pouvoir prendre la parole en public ou qu’un simple regard vous tétanise et vous donne des crises d’angoisses, la blemmophobie peut prendre d’autres formes.
Elle se construit également sur la peur de l’image que l’on donne, la peur du regard des autres.
La peur du regard des autres peut se traduire de plusieurs manières. Crises d’angoisses, palpitations gorge nouée voire perte de connaissance, dans les cas graves, devant une situation anxiogène.
On reconnaît une personne souffrant de cette maladie à un besoin vital de tout planifier, de tout anticiper.
Les causes de la blemmophobie
Ce trouble psychologique découle d’un manque criant de confiance en soi. Il peut survenir à l’adolescence ou remonter à la petite enfance.
Les symptômes de la blemmophobie
Vouloir plaire à tout le monde
Ne pas avoir sa propre vision, vouloir faire comme les autres pour se fondre dans un moule sont des symptômes caractéristiques de cette maladie.
En voulant plaire à tout le monde on ne fait plus ses propres choix, mais on copie ceux des autres, tout simplement car on a peur d’être “mal jugé” ou “pas reconnu”.
C’est le cas typique des adolescents qui s’habillent comme les copains pour surtout ne pas se démarquer de la tribu.
C’est également le cas d’un jeune adulte qui choisit une profession pour plaire à sa famille et qui oublie ses propres envies.
Tout cela dans le but de ne déplaire à personne.
Ne pas supporter les critiques
Les personnes qui ont peur du regard des autres supportent mal les critiques. Et ne font pas la différence entre une critique constructive et une critique déplaisante.
Leur susceptibilité est telle que la moindre remarque prend des proportions énormes et amène la personne à tout faire pour éviter les critiques, c’est à dire éviter de déplaire.
Manquer de confiance en soi
La personne souffrant de blemmophobie est incapable de prendre une décision sans regarder ce que font les autres. Faire comme les autres pour éviter la critique et pour se fondre dans le moule.
Lutter contre la peur du regard des autres ?
Je pense que nous avons tous tendance, sans tomber dans une pathologie, à redouter le regard des autres.
Pourtant il faut tendre à s’en défaire. C’est indispensable pour avoir une vie épanouie et pouvoir assumer nos choix de vie.
Comment faire ?
Il m’est arrivée d’avoir peur du regard des autres, de craindre les jugements. Jusqu’au jour où j’ai décidé que j’avais assez de maturité pour passer outre.
Je serais tentée de dire “bien faire et laisser dire”, ou plus trivialement “Je m’en fous “! mais c’est plus difficile qu’il n’y paraît. Cependant il existe quelques techniques.
1/ S’entourer de personnes bienveillantes
C’ est à mon sens la première chose à faire.
Il n’y a rien de pire pour surmonter ses peurs que d’être confronté à des personnes toxiques, méchantes et envieuses.
Une personne bienveillante, ne vous portera pas aux nues, mais sera là pour vous, vous encouragera dans les moments difficiles et vous soutiendra. Et vous obligera, tout naturellement par son attitude emphatique à accepter ses critiques constructives.
2/ Apprendre à s’aimer
Nous ne sommes pas toutes des beautés standardisées. Comme veut nous le faire croire la société actuelle.
Nous avons toutes nos défauts et nos qualités. Et en apprenant à nous mettre en valeur, en acceptant nos petits défauts en les assumant peu à peu nous nous pourrons nous détacher de cette peur du regard des autres.
3 / Prendre ses propres décisions
Apprendre à dire non si nous n’avons pas envie de faire telle ou telle chose. Cela peut paraître très difficile mais on y arrive en le faisant régulièrement.
Osez déplaire ! Même si vous devez entrer en conflit avec l’autre. Le conflit n’est pas forcément destructeur il peut au contraire être salvateur et vous permettre de vous dépasser.
N’ayez pas peur de vous planter ! Oui, personne n’est parfait et nous faisons tous des erreurs. Apprenez à vous pardonner sans vous flageller. On vous critique ? Et alors ? Vous ferez mieux la prochaine fois.
4 / Ne pas se focaliser sur sa petite personne
Regardez ce qui se passe autour de vous, lancez-vous dans un projet qui vous plaît. Ne vous focalisez pas sur vous de façon égocentrique.
Évitez de vous ennuyer et apprenez à gérer votre temps. Lecture, cinéma, balade dans la nature, yoga, sport toutes ces activités vous permettront de sortir de votre cocon, de vous dépasser. Et de retrouver votre propre estime de vous. Et pourquoi pas tenir un Bullet Journal pour analyser vos propres peurs ?
5 / Mettre l’autre à sa vraie place
L’autre vous critique ? n’est pas d’accord avec vos choix ? Demandez vous simplement qui est cette personne pour vous impressionner ou vous influencer.
L’autre ne cherche pas à vous plaire, donc pourquoi devriez vous lui plaire ? C’est un exercice très intéressant à faire.
Remettre l’autre à sa vrai place.
Et dites-vous comme Sacha Guitry
Plaire à tout le monde c’est plaire à n’importe qui
5 / Les pensées des autres les concernent.
Vous n’aimez pas ou vous n’avez pas envie de faire telle ou telles chose ? Ne vous forcez pas simplement parce que les autres le font ! En respectant vos propres choix vous vous rendrez compte au fil du temps que vous allez vous respecter et vous aimer davantage.
Ne vous projetez pas !
Et prenez conscience que lorsqu’une personne vous fait une remarque elle projette ses peurs sur vous.
Un exemple typique la copine ou une personne de votre famille à qui vous parlez d’un projet ambitieux et qui vous dit que vous n’y arrivez jamais. En fait, elle projette votre projet dans sa propre vie, elle pense qu’elle ne pourra jamais y arriver !
En comprenant cette mécanique de l’esprit humain vous n’aurez plus jamais peur du regard des autres.
6 / Faire fi des rumeurs
Ne portez aucun intérêts aux ragots et aux rumeurs. Prenez de la hauteur. Vous êtes en butte à des ragots ? Ignorez-les et surtout ignorez celles et ceux qui vous les rapportent et qui s’en délectent comme d’une friandise.
On vous juge mal, souvent sans vous connaitre simplement en écoutant des “on dit ” Relisez le point 5 “Les pensées des autres les concernent” !
7/ Quelques conseils pour avancer sereinement .
Je n’ai rien inventé ces conseils sont tirés du livre Les mots sont des fenêtres de Marshall B. Rosenberg
- Éloignez-vous du schéma familial s’il ne vous convient pas en évitant de reproduire ce schéma par loyauté ou par peur de perdre l’affection de vos proches.
- Ayez confiance en vous. Ne vous posez pas trop de questions et osez sortir de votre zone de confort petit pas par petit pas.
- Faites fi des critiques et n’oubliez pas qu’une personne qui vous critique est une personne en souffrance qui reporte ses propres frustrations dans ces critiques et ses médisances. C’est Carl Jung qui a développé ce concept en psychologie qu’on appelle l’ombre.
Extrait de l’étude de Carl Jung
Le rôle de l’Ombre
Dans la psychologie de Jung, l’Ombre joue un rôle capital. Elle représente tout ce que nous cachons aux autres et à nous-mêmes pour ressembler à un « modèle idéal ».
C’est en fait notre partie obscure, le pôle complémentaire, mais négatif, de notre complexe du Moi. Au cours de notre vie, cette zone ignorée reçoit le dépôt de plus en plus épais de nos actes passés, du refoulement de nos désirs illicites, de tout ce que nous avons entrepris et raté, dépôt alimentant notre culpabilité et notre amertume.
Plus nous ignorons volontairement cette lie, plus elle devient noire et épaisse. Ce dépôt ne représente pas forcément le Mal en nous, mais plutôt tout ce qui est primitif, aveugle, inadapté. Il alimente notre peur. En fait, l’Ombre incarne notre inconscient personnel. Mais, à cause de ses racines archétypiques, elle peut figurer aussi bien le Mal absolu, surtout sur le plan collectif. C’est alors que surgit le Diable entouré de ses créatures maléfiques.
La plupart du temps nous projetons notre ombre sur autrui. C’est lui qui a toujours tort. Cette projection de toutes nos négativités alimente nos aversions incompréhensibles et nos haines viscérales. Mais elle est aussi un moyen de voir clair en nous, à condition de prendre conscience de cette projection.
Source Didier Bressan Psychothérapeute
8 / Respirez le bonheur !
Soyez heureuse ! C’est la meilleure façon de lutter contre la peur du regard des autres. Et lire ou relire l’article Vivre et penser comme un chat !
En conclusion
Rappelez vous que l’on ne peut pas plaire à tout le monde ! Donc acceptez cet état de fait. Avancez dans votre vie surtout sans vous retourner !
Vous ne plaisez pas à tout le monde ?
Tant mieux vous plaisez aux personnes qui partagent vos valeurs !
Cela peut demander un peu de temps mais c’est une vraie libération et je pense que nous avons toutes atteint un âge où l’on a le droit de s’attribuer les mots de Jean Paul Sartre :
“Nous ne sommes nous qu’aux yeux des autres et c’est à partir du regard des autres que nous nous assumons comme nous-mêmes.”
Si vous avez envie de discuter de ce sujet je serai ravie de répondre à vos commentaires.
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Par contre, j’ai oublié une chose importante, il ne faut pas ignorer le regard des autres, car c’est lui qui nous permet de grandir et de prendre notre place et de remettre l’autre à la sienne. Excuse moi Corinne, je suis partie cet après midi….Bizzz
Excellent article qui dépeint parfaitement ce qui peut se dérouler dans une vie. Le désir d’être aimé nous fait oublier parfois combien il est essentiel à la fois de rester centré sur soi, ses désirs propres et savoir aussi se décentrer. Il est vrai que la CNV nous apprend à recevoir les choses, et surtout à les dire. Notre monde porté sur l’image et les blessures de l’enfance ne facilite pas notre affirmation et développe au contraire le besoin de rechercher le soutien dans le regard de l’autre. Quand nous nous aimons suffisamment, nous n’avons plus besoin de l’extérieur. Pour ma part, après un travail de réconciliation et de connaissance je me plais, je m’aime, je suis assez fière d’être la personne que je suis, en toute humilité. Je conseille un excellent livre de Lise Bourbeau, “Les blessures qui nous empêchent d’être nous-même.” Merci Corinne. Je pourrai en dire davantage encore et sur Jung qui accompagne mes réflexions.
Toute nouvelle lectrice je ne regrette pas de m’être arrêtée ici ! Votre blog est intelligent, pertinent et on s’y perd (ce que j’ai fait) avec plaisir. Je viens de m’abonner. J’ai vu que vous alliez proposer des articles cuisine et organisation deux sujets qui me passionnent !
Bonjour et bienvenue sur ce blog je suis contente qu’il vous plaise. Concernant les articles cuisine et organisation ils seront proposés sur l’espace membre. Je ne manquerai pas de vous en parler très vite. Belle journée
Je ne connaissais absolument pas ce mot.
Se défaire du regard des autres, de leur jugement n’est pas facile. J’ai envie de dire que oui effectivement, la maturité aide à prendre sur soi et à surmonter les critiques avérées, ou non.
Ancienne grande timide, j’ai réussi à surmonter mes peurs, même si elles ne sont pas si loin que ça et que le jugement des autres reste encore important.
C’est vrai qu’il ne faut pas trop écouter les autres mais plutôt se faire confiance. C’est un véritable apprentissage.
Merci pour cet article très intéressant..
Bonjour, oui tout à fait je pense qu’avec la maturité on se connait mieux et on peut passer outre. Pour ma part c’est ce que j’ai fait depuis quelques années ! Belle journée
Merci pour ces conseils car je me reconnais vraiment je fais plaisir aux autres pour plaire et pas les froisser mais jamais je le fais pour et pour n importe quel domaine vêtements coiffures maquillage décoration ou simplement un endroit où je n ai pas envie d aller ou de voir les personnes
Je lis relis ton article et je me dis qu on est peu de choses sur terre et qu il faut plus que je perde de temps et qu il faut que je prenne confiance en moi et appliquer ce qui me plaît et fait plaisir
Encore merci et bonne journée ❤
Bonjour, je suis contente que cet article vous permette d’avancer sereinement. C’est très difficile de savoir dire non mais on y arrive ! Belle journée
coucou Corinne, Je ne connaissais pas ce mot et grâce à toi je me coucherai moins bête ce soir ! ignorer le regard des autres n’est pas donné à tout le monde. Toutefois, en prenant de l’âge, la maturité et une meilleure confiance en soi nous permet de nous libérer de ce carcan et c’est tant mieux. Depuis quelques années, j’ai décidé de vivre comme je l’entend et si ça dérange et bien tant pis ! le plus important c’est mon bonheur. il m’a fallu du temps mais j’y suis arrivée ! J’ai conscience de ne pas plaire à tout le monde, c”est ainsi, on ne peut pas lutter. Super article, merci. bises.
Hello ma belle, oui nous avons la même façon de voir, j’avoue qu’il m’a fallu du temps mais maintenant j’y arrive. Bises
Article très intéressant et qui parle, hélas, à une majorité d’entre nous. Il est vrai qu’ en vieillissant on s’affranchit davantage du regard des autres, la vie fatalement nous y aide sinon effectivement on reste dans une souffrance qui n’est pas tolérable. Mais il en reste toujours quelque chose. Tout passe il est vrai par la confiance et l’estime de soi et en tant que femmes on n’ est pas championnes dans ce domaine… par contre je ne suis pas sûre d’être en accord avec la phrase de Sartre, puisque qu’il semble vouloir dire qu’on a besoin du regard des autres pour être soi même. Peut être faut il remettre sa phrase dans le contexte ?
Hello Patricia, oui la phrase est tirée d’un essai sur la confiance en soi. Effectivement nous ne sommes pas championnes du monde pour ça !
Coucou Corinne, voilà un article qui fait réfléchir. Effectivement il est important de se libérer du regard de l’autre, cela ne veut pas dire ne pas en tenir compte ou être indifférent mais lorsque nous sommes dans notre vérité et que nous avons appris à nous faire confiance, l’autre ne doit pas être un élément déstabilisant. De toutes façons si on dérange c’est à l’autre de regarder ailleurs !
Bonne soirée, bises
Coucou Isa, effectivement mais c’est tout de même difficile ! Bises
Bonsoir Corinne, merci pour cet article qui me parle également… Je “travaille” depuis peu avec le bullet journal et ce n’est pas simple de décider par quoi commencer ! Cela tombe à pic pour m’y aider. A suivre donc. Bonne soirée
Bonjour effectivement le Bullet m’a beaucoup aidé à me détacher du regard des autres ! Bon courage pour la suite. Bonne soirée
Un très bel article qui donne de l’oxygène dès le lundi matin ! A 55 ans, encore en apprentissage pour apprivoiser ma phobie sociale… Petit à petit, moi aussi, j’apprends à assumer qui je suis et à me moquer de ce fameux “alter” regard.
Bonjour Sabine, justement je pense qu’en “prenant de l’âge” nous arrivons tout doucement à nous en détacher ! Bonne soirée
Très bel article passionnant. Ce qui peut devenir un trouble est un “passage “obligé de notre développement d’humain. La sensibilité aux autres est indispensable, sans attachement, pas d’empathie.
La prise en compte du contexte est un axe nécessaire pour comprendre, se comprendre et donner du sens qui permet l’évolution.
Merci Catherine pour cette analyse qui met en perspective cet article. Bises
Merci Corinne, je ne connaissais pas le terme ? Et je dois dire qua j’en ai souffert aussi et pour moi le 1er
“Il n’y a rien de pire pour surmonter ses peurs que d’être confronté à des personnes toxiques, méchantes et envieuses”. est très important je crois que tu sais de quoi je parle !
Je progresse, j’avance et j’essaye de ne plus attacher d’importance au regard des autres l’important c’est de se plaire de s’aimer dans le bon sens du terme !
Bonne semaine
Hello Solange , moi aussi j’ai découvert ce mot ! On apprend à tout âge; oui il faut passer outre les blessures et avancer ce que tu fais très bien ! Belle journée
C’est un phénomène qui concerne peut-être encore plus les femmes ! Notre éducation nous a incitées à vouloir plaire, à être “validées” par les autres. En plus nous vivons une époque ou l’image est tellement importante !
Heureusement, une prise de conscience se fait petit à petit.
Alors soyons bienveillantes avec nous-même …
Bonne journée Corinne
Hello les filles, oui je pense que nous devons d’abord être bienveillantes envers nous même. Une personne qui s’aime ne sera pas affectée par le regard des autres ! Bises
Excellente analyse. Je me reconnais si bien dans ces mots. Et encore une fois de très jolis encouragements …pour vivre pleinement et être nous-mêmes ! Merci Corinne.
J’ai beaucoup ressenti ce regard malveillant dans le monde du travail où les remarques sur ton apparence sont d’une violence inouïe. Elles ont fait très mal et j’avoue que même aujourd’hui malgré les années qui passent, elles me blessent encore …
Bonjour Kathy je comprends tout à fait et ce ressenti est partout dans le monde du travail et dans la vie en général, il faut juste apprendre à s’en sortir c’est plus facile à dire qu’à faire !
Billet interessant…Je faisais partie de ces personnes qui avait peur du regard des autres ! Je dis bien “je faisais” ! Terminé à ce jour ! Peu importe ce que pense les autres, j’assume mes idées…la sagesse de l’âge qui s’installe ? Bonne journée
Coucou Hélène et bien bravo !
Bonjour Corinne article qui reflète un mal si profond de notre monde contemporain axé sur l’image et l’exposition de l’individu mais au fond qui fait partie de notre construction psychologique.
Nous craignons ce regard et pourtant il nous est essentiel pour grandir. Absence de regard et c’est le vide existentiel.
Nous projetons nos ombres sur les autres très juste. La partie sur Jung est passionnante et les conseils sont riches d’évolution.
En cabinet c’est justement quand cette peur paralyse et provoque de la souffrance qu’un accompagnement sur la durée peut vraiment soutenir.
Notamment la prise de parole en public, de la petite enfance à l’âge adulte, nous sommes amenés à cette confrontation si douloureuse parfois.
Merci pour ce sujet qui me passionne tu t’en doutes…
Hello, je savais que tu aimerais ce billet ! Nous avons longuement parlé de ce sujet et je sais que tu le traites régulièrement ! Comme quoi nous sommes tous concernés ! Bises
Hello Hello, j’adore ce genre d’article qui m’apprends plein de trucs et qui va au fond des choses. Merci Corinne car moi je fais partie des malades !!!! Oui j’avoue j’ai peur du regard des autres et je me rends compte (en lisant ces lignes d’ailleurs) que je me cache sous des uniformes. Tu m’as donnée envie d’approfondir et de changer ! MERCI
Bonjour Sophie, tu n’es pas malade mais juste trop sensible. Je le fus un temps maintenant j’ai fait un gros travail sur moi et on peut s’en sortir ! courage
Bonjour Corinne, je ne connaissais par le terme officiel pour parler de cette maladie. Effectivement cela peut aller loin. Je crois que nous avons tous plus ou moins peur du regard des autres mais avec la maturité nous arrivons à nous en détacher. Pour ma part j’ai toujours des relents de cette peur, depuis toute jeune j’ai un petit handicap un léger bégaiement surtout quand je m’énerve. Pendant longtemps j’ai subi des moqueries aujourd’hui je m’en contrefiche mais le chemin a été difficile. Merci de nous donner l’occasion de lire de tels articles.
Bonjour Delphine, je comprends tout à fait. J’ai moi aussi souffert très jeune de colibets sur mon poids et je sais ce que cela peut donner sur une adolescente ! Merci à vous pour votre commentaire. A très vite
Comme beaucoup je découvre ce mot en lisant ce billet. Beaucoup de personnes pourront se reconnaitre à la lecture des symptômes et pour ma part, pour être positive ce que je retiendrai: “Faire fi du regard des autres, s’entourer de personnes bienveillantes et apprendre à s’aimer”, je crois que c’est essentiel. Merci Corinne!
Bonjour Jacqueline, une belle philosophie que j’essaie de mettre en pratique au quotidien !
Bonjour Corinne
Sujet intéressant , j’ignorais qu à l extrême, on parlait de phobie , pour être franche , je ne me suis jamais penchée sur la question .Et pourtant j ai aussi souffert du regard des autres surtout dans ma jeunesse , et également dans le domaine professionnel
Avec les années et aussi la retraite, ce problème s’est estompé ! ( bon j avoue il reste des traces !!!)
Bonne semaine , Corinne ,
A bientôt
Coucou Francine, il reste toujours des traces mais en travaillant sur moi depuis 2 ans j’ai fait beaucoup de progrès et aujourd’hui je suis sereine ! bonne soirée
Hello Corinne, encore un bel article… le mot m’était totalement inconnu, mais cela me rappelle quelqu’un! Dieu merci avec l’âge, j’ai changé (mais pas encore totalement guéri 😉) et le “qu’en-dira-t’on” commence à me passer au-dessus de la tête… ma devise désormais est “Bien faire et laisser dire” 😘
Coucou Martine, je crois que nous sommes sur la même longueur d’ondes ! Bises
coucou Corinne je ne connaissais pas le mot, mais autour de moi j’ai des personnes comme ça… je mettais cela sur le compte d’introverti après je pense effectivement qu’il y a des similitudes, et moi je suis tout le contraire mais pour en arriver là j’ai du batailler, article à lire vraiment amicalement
Bonjour Giulia c’est parfait si tu as pu le faire ! Bravo, moi j’y arrive tout doucement. Bonne soirée