Des livres pour les vacances #2

Comme promis dans mon précédent billet, voici encore quelques livres à emporter en vacances.

Je suis revenue à mes premiers amours : les polars ! Et j’ai découvert avec un immense plaisir un auteur canadien Linwood Barclay. Edité en poche je ne me suis pas privé et j’ai déjà lu deux opus de cet auteur. Les trois prochains sont dans ma liste de lecture !

J’ai commencé par Cette nuit-là et je l’ai dévoré en une journée de plage !

 

Des livres pour les vacances - la provinciale

Cynthia a quatorze ans. Elle a fait le mur pour la première fois, telle une adolescente rebelle devant l’autorité familiale. Sauf que, le lendemain, plus aucune trace de ses parents et de son petit frère. Et aucun indice. Vingt-cinq ans plus tard, elle n’en sait toujours pas davantage. Jusqu’à ce qu’un coup de téléphone fasse resurgir le passé… Une intrigue magistrale qui se joue de nos angoisses les plus profondes.

J’ai beaucoup de mal à parler des polars car c’est difficile de donner un avis sans vite dévoiler la trame ! Concernant ce livre je peux vous assurer que vous passerez des moments formidables d’angoisse et de panique si vous aimez ce style. Et la fin est spectaculaire !

 

J’ai continué avec  : Ne la quitte pas des yeux et là encore un suspens insoutenable, des frissons tout ce que j’aime trouver dans un roman policier.

 

Des livres pour les vacances - la provinciale

Journaliste dans une rédaction locale, David Harwood travaille trop. Passer une journée en famille dans un parc d’attractions était une bonne idée… Pourtant, à peine arrivés, Jan, son épouse, se volatilise. Escapade préméditée ? Kidnapping ? David doit accepter qu’il ne sait rien de cette femme dont il partageait la vie. Suspect numéro un aux yeux de la police, il part à la recherche de la vérité.

 

 

Dans un autre style je vous conseille vivement le roman d’Agnès Martin-Lugand, Entre mes mains le bonheur se faufile. 

 

 

 

Des livres pour les vacances - la provinciale

 

 

“Iris étouffe dans sa petite vie étriquée de la bourgeoisie de province. Un mariage qui se délite, un métier frustrant, elle s’échappe dans des drapés vaporeux et de sages petites robes sur mesure. La couture est son refuge, la machine suivant la cadence de son cœur apaisé. Jusqu’au jour de l’explosion, lorsque Iris découvre que ses parents lui ont volé ses aspirations de jeunesse. Alors elle déchire le carcan et s’envole pour suivre la formation dont elle rêvait. Et, de fil en aiguille, sous l’égide autoritaire de l’élégante Marthe, Iris se confectionne une nouvelle vie, dans l’exubérance du Paris mondain.”

Après le succès de son premier roman “Les gens heureux lisent et boivent du café”, elle récidive avec un livre tendre, apaisant. Elle dépeint avec brio la vie d’Iris qui prend son envol grâce à son travail. Un livre qui met la femme en valeur et qui démontre que si on a l’envie et le courage tout est toujours possible.

Avis à mes lecteurs masculins, je pense qu’il faut être une fille pour comprendre et aimer ce bouquin !!! Mais si un garçon passe par là et le lit, j’aimerais beaucoup avoir son avis !

 

Un roman fleuve et passionnant : La part des flammes de Gaelle Nohant.

 

Des livres pour les vacances- la provinciale

“4 mai 1897. Autour de l’épisode méconnu du tragique incendie du Bazar de la Charité, La Part des flammes mêle les destins de trois figures féminines rebelles de la fin du XIXe siècle : Sophie d’Alençon, duchesse charismatique qui officie dans les hôpitaux dédiés aux tuberculeux, Violaine de Raezal, comtesse devenue veuve trop tôt dans un monde d’une politesse exquise qui vous assassine sur l’autel des convenances, et Constance d’Estingel, jeune femme tourmentée, prête à se sacrifier au nom de la foi.
Qu’ils soient fictifs ou historiques (la duchesse d’Alençon, née duchesse de Bavière, est la sœur de Sissi), Gaëlle Nohant donne vie et chair à ses personnages dans une histoire follement romanesque, qui allie avec subtilité émotion et gravité. Tout à la fois porté par un souffle puissant, littéraire et généreux, La Part des flammes, nous entraîne de rebondissements en révélations à la manière d’un roman feuilleton.”

 

 

L’histoire s’articule autour d’un fait divers dramatique : un incendie qui ravagea une vente caritative organisée par la haute société parisienne à Paris en le 4 mai 1897. Dans le jargon des pompiers, La « part des flammes » désigne la zone qu’il faut parfois sacrifier pour éviter les plus gros dégâts.

Gaëlle Nohant se sert de ce fait divers dramatique pour nous offrir un roman passionnant.

Qui est responsable ? La presse s’emballe. Les antisémites blâment les juifs. Les catholiques accusent Dieu, qui aurait voulu punir une jeune IIIe République oublieuse de ses traditions religieuses.

Quant à la police, elle identifie vite le coupable : la lanterne du cinématographe – invention récente et installé au Bazar de la Charité.

Gaëlle Nohant se sert de ce fait divers pour nous plonger au cœur d’évènements dramatiques et historiques. Elle nous livre avec justesse les conséquences de l’incendie sur les personnages. Un roman réussi, une belle alliance du romanesque et de l’historique, avec un brin de suspens, servi par une plume élégante. La minutie des descriptions lui confère un réalisme incroyable.

 

 

De belles heures de lecture et de plaisir sous le soleil !

 


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7 commentaires

  1. cela me donne envie de changer de lecture. Celles ci me semblent à la fois passionnantes et divertissantes. Je suis tentée par cette nuit là et “entre mes mains…” je vais essayer mais impossible de lire en une journée pour moi.

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