Nice, 1922. Deux prostituées sont assassinées, le crâne rasé et le corps recouvert d’étranges symboles. Bientôt, ce sont des enfants qui disparaissent et qui sont retrouvés égorgés aux quatre coins de la ville dans une mise en scène macabre. Louis Forestier, un commissaire des brigades mobiles créées par Clemenceau, se lance sur les traces de celui que les journaux ont surnommé “l’Ogre”. Il est épaulé par Frédéric Berthellon, un spécialiste des pathologies mentales de l’hôpital Sainte-Anne venu exprès de Paris, et par Raphaël Mathesson, un richissime érudit, aviateur à ses heures perdues. Très vite, ils découvrent que le tueur observe un rituel inspiré de récits de l’Antiquité sur la descente des mortels dans le monde des Enfers. L’affaire prend une dimension nouvelle quand le fils d’un millionnaire américain est enlevé par le tueur.
Le début du roman m’a laissée perplexe et j’ai eu du mal à m’imprégner de l’histoire. Il faut dire que je sors de la lecture des 3 romans de Adler Olsen qui m’ont littéralement passionnée. Ce fut donc plus difficile d’attaquer un autre livre.
L’histoire se passe en 1920 dans les coulisses de la police de l’époque : les fameuses brigades de Clemenceau appelées aussi « brigades du tigre » qui enquêtent et cela m’a un peu déroutée.
Pourtant j’ai été peu à peu conquise par le thème, par la psychologie du tueur. J’ai trouvé intéressant qu’une enquête soit menée sans toute la technologie actuelle, sans Adn, sans police technologique ! Les investigations sont de fait plus difficiles et cela donne une véritable authenticité à l’histoire.
Mais le “Murmure de l Ogre “n’est pas un roman historique, il est au contraire très moderne, tout en proposant le vocabulaire et les mœurs de l’époque. L’aide d’un médecin psychiatre pour dénouer l’intrigue et approcher la psychologie du tueur contribue à la modernité et à la finesse du roman.
Un bon polar qui sort de l’ordinaire.
Tu me donnes envie
Je prends note
Bisous
Avis mitigé … je vais m’attaquer à la PAL avant tout !!!