Dis mamie, c’était comment avant ? Avant quoi mon chéri ? Avant dans l’ancien temps, quand tu avais 20 ans ?
Cette phrase je l’ai entendue de la bouche d’un petit garçon, le petit fils d’une amie.
En reprenant ma voiture pour rentrer chez moi, j’ai repensé à cette question naïve et douce et cela m’a donné envie d’ouvrir un nouveau débat puisque vous avez l’air d’apprécier cette forme d’échanges.
Comment c’était avant ?
Je ne vais pas la jouer ancien combattant du style “ah ma petite dame, de notre temps c’était mieux”. Je ne vous ferai pas l’offense chers lecteurs et lectrices de vous imaginer grabataires et séniles , ressassant vos souvenirs.
Mais simplement me projeter dans cet avant , pas très lointain où nous vivions sans téléphone portable, sans internet, sans Facebook, ni Instagram.
Précision indispensable
Je précise, pour que tout soit clair et limpide, que si le ton de ce billet pourra paraître sarcastique voire légèrement grinçant.
Mais j’assume tout et surtout le fait d’être totalement concernée par tout ce que je vais évoquer, étant moi même un pur produit de cette génération numérique , même si j’y suis arrivée sur le tard ! J’use et j’abuse de mon téléphone, je deviens hystérique en cas de coupure de réseau !
Donc continuez votre lecture comme un divertissement tout simplement ! Et peut être une prise de conscience totalement personnelle !
Comment avons-nous pu survivre sans téléphone ?

Les ancêtres de nos smartphones ont vu le jour dans les années 1980.
Et, à cette époque, peu d’élus avaient le privilège de s’en servir. L’émergence et la démocratisation du portable a commencé plutôt dans les années 1990.
En boite de nuit
Donc, rappelons nous que dans les années 80, pour donner rendez-vous à une copine, pour nous trémousser sur le dance floor en imitant Travolta et Olivia Neuwton-John, nous passions par cet appareil archaïque le téléphone à fil !

Pour trouver la boite de nuit , lieu de perditions de nos jeunes années , nous devions nous débrouiller une fois sorties de la maison.
Sur le lieu de nos folles nuits, les seules personnes témoins de nos aventures, les seules personnes admirant nos tenues ou notre coiffure étaient nos copines et nos copains. Impossible de faire un selfie ou une vidéo pour montrer à la terre entière notre joie de vivre et notre brushing impeccable !
Au restaurant
Lors d’un dîner au restaurant ou d’un repas de famille, nous échangions, discutions, souvent gentiment , quelquefois plus âprement, surtout en période d’élections, mais nous avions de vrais interlocuteurs.
Nous mangions nos plats chauds car nous n’avions pas la possibilité de les photographier sous toutes les coutures pour les poster sur un réseau dit social.
A l’occasion d’un dîner en amoureux, nous regardions l’amoureux dans les yeux en lui posant des questions, nous n’éprouvions pas le besoin de lui demander un Selfi pour l’envoyer à nos copines et montrer notre vie admirable !
En voyage
En voyage, nous prenions le temps d’admirer vraiment les paysages, de profiter de nos vacances sans penser à rentrer notre ventre pour la photo en maillot à poster sur insta ! On admirait le coucher du soleil, main dans la main de l’être aimé, sans le lâcher pour filmer l’instant et le poster immédiatement sous peine de perdre un follower !
Notre vie avant
Avant l’avènement d’internet pour bosser un sujet de mémoire, on allait en bibliothèque. Certes, c’était moins cool que d’avoir l’info en 3 clics, mais j’ai la nostalgie de l’ambiance douce et feutrée des lieux.
Pour faire du shopping, on donnait un rencard à des copines et on partait en bande “faire les boutiques”. Ces après-midi avaient une saveur particulière. Certainement plus agréable que le faire derrière un écran en solitaire.
Pour trouver la recette de la blanquette de veau, on prenait notre téléphone à fil. On appelait maman ou mamie pour nous faire préciser le grammage de la sauce et profiter de leurs petits secrets. Une occasion de partage, d’échanges, aujourd’hui remplacés par la voie glaçante de notre téléphone qui nous donne la recette en 3 secondes.
En visitant un musée, nous admirions une toile, nous ne prenions pas un selfie devant la toile !
Trouver la gloire
Nous avions tous envie de réussite, d’accomplissement. On savait qu’il nous faudrait beaucoup de chance, mais surtout beaucoup de travail, pour y arriver.
Aujourd’hui il suffit de poster une photo plus ou mon dénudée sur un réseau , pour accéder à une pseudo gloire sur le net.
Nous nous délectons de compliments plus ou moins sincères et nous mettons nos égos à rude épreuve si le nombre de coeurs n’est pas au rendez-vous ! Il nous arrive, enfin pour certaines, d’acheter des coeurs pour prouver au monde que nous existons !
Ou plus prosaïquement pour plaire aux marques qui surfent sur notre bêtise pour nous proposer une robe ou un vernis à ongles au vu du nombre d’abonnés.
On pallie à un manque de confiance en soi en postant une photo quotidienne qui, si elle flatte l’égo, dénonce une grande détresse intérieure.
Triste époque ou époque glorieuse ?
J’avoue que je ne sais plus. Je ne dirai pas “c’était mieux avant” car l’avancée de la technologie nous a apporté énormément de facilités et pouvoir surfer sur le net pour trouver la moindre information est une chance.
Par contre les dérives me font peur. J’ai visionné récemment une émission de télévision qui montrait de très jeunes filles obnubilées par la chirurgie esthétique pour ressembler à leur filtre sur Instagram.
De mon temps comme dirait mes ancêtres, nous forgions notre personnalité en voulant ressembler à nos idoles. Et nous nous cantonnions à quelques désastres capillaires chez le coiffeur afin de ressembler à Farah Fawcett.
Aujourd’hui les jeunes filles veulent ressembler à leurs filtres instagram ! Soit un concept totalement irréel. Et les chirurgiens esthétiques acceptent , certainement pas par altruisme, de les opérer.


Jusqu’où vont aller ces dérives ? Comment pouvons-nous les juguler ?
Je pense que la responsabilité incombe tout d’abord aux parents et à l’éducation donnée.
Apprenons plutôt à nos filles à se cultiver, à étudier, à s’ouvrir au monde plutôt qu’à ressembler à Kim Kardashian ! Donnons leur des livres en lieu et place d’un téléphone, je sais c’est un voeux pieu. Mais en dialoguant et en expliquant c’est tout à fait possible.
La première précaution étant de ne pas exposer nos enfants et petits-enfants sur les réseaux.
Et surtout montrons leur l’exemple en restant raisonnables quand à notre consommation du numérique.
En ne prenant pas conscience de ces dérives nous risquons d’élever une génération d’analphabètes obnubilées par leur image. Nos enfants méritent mieux que cela.
Pour aller plus loin dans cette analyse je vous invite à lire l’excellent billet de Philippe pour le Magazine Positif.
Qu’en pensez-vous ?
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Wow !
J’adore votre article . Je suis née en 1992.
Avant 2008, à mes 16 ans, je n’utilisais pas les réseaux sociaux.
Dès mes 18 ans , j’en étais accro.
Aujourd’hui , j’ai bientôt 29 ans et je suis maman..
Je désire quitter les réseaux sociaux et retourner à AVANT.
Pour moi, pour mon fils.. pour notre société qui se perd.
Merci pour votre article
Coucou Corinne.
Je suis tout à fait d’accord avec toi. Le temps de notre jeunesse ne ressemble à celui de notre époque et c’est bien dommage. Il est vrai qu’on est accro à notre smartpone et à nos like, moi la première. Mais parfois, j’aime me déconnecter pour profiter des belles choses que la vie nous offre. Les dérives sont très dangereuses et j’y porte une attention spéciale avec ma fille de 9 ans.
Bonne soirée.
Emma
Bonjour Emma, oui il faut apprendre à se déconnecter c’est essentiel à mon sens. Tu as bien raison de protéger ta fille ! Belle journée
Coucou Corinne! J’ai lu ton article l’autre jour, mais de mon tél, je n’ai pas pu liker (et apparemment pas commenté…). Mon tél faisait-il une overdose d’utilisation? ;-)) C’est la 1e fois que j’ai eu ce bug , et sur d’autres blogs ce jour-là aussi… Bref! Le débat, ou plutôt cette réflexion que tu abordes, va dans le sens de mes interrogations depuis que je suis sur les RS. Tout le temps qu’on y passe, on ne fait pas autre chose. En tout cas, moi je ne considère pas le smartphone comme une extension de mon bras. Mes os doivent être trop vieux pour qu’il puisse y être greffé! Blague à part, étant d’une génération qui a connu la vie sans smartphone et sans Internet, et pourtant on vivait plutôt bien, je m’inquiète de constater à quel point les nouvelles générations qui sont nées avec et qui sont tombées si tôt dans ce chaudron aux effets plutôt nocifs que magiques (si on ne sait pas en maîtriser la consommation), n’imaginent même pas pouvoir vivre sans toutes ces nouvelles technologies et tous ces luxueux gadgets connectés… La réalité faussée, le culte de l’image, au point de s’y perdre, les relations virtuelles prioritaires sur les vrais échanges, l’incommunicabilité au lieu de la communication… Etc. Je me demande quelle sera l’étape suivante? Comment la société va-t-elle évoluer? Qu’y aura-t-il après le smartphone? Un Androïde partie chair et os, partie circuits électroniques…? J’ai bien peur que la réalité dépasse la science-fiction… Et quel leurre de croire que se montrer sur les RS permet d’exister aux yeux des autres. Comme pour tout, il faut savoir faire la part des choses. Et je crois qu’apprendre aux plus jeunes à décrypter ces nouveaux “medias” devrait être un enseignement obligatoire inclus dans l’enseignement, tout comme pour les infos, les nouvelles, les publicités, etc. Apprendre à ne pas se laisser manipuler. Vaste sujet. Et une très bonne chose de l’avoir abordé. Bonne soirée! Bise.
Bonjour Elisabeth, nous sommes totalement sur la même longueur d’ondes. Il faut savoir se prémunir des dérives apportées par le progrès tout en l’utilisant au mieux . Nous devons nous en servir mais il ne doit pas nous asservir ! Et oui exister sur les réseaux est un leurre. La vie est ailleurs heureusement et vouloir exister via une image me semble effectivement très dangereux. Je pense qu’il est essentiel de préserver nos enfants de ces dérives et en leur donnant l’exemple ! Belle journée
Coucou Corinne, je me rappelle avec nostalgie ma mère appeler ma grand-mère avec le téléphone à cadran et moi qui écoutait la conversation grâce à l’écouteur ! J’ai même du mal à croire que cela ait vraiment existé… Aujourd’hui je râle après l’hyper connexion et en même temps je ne pourrais vivre sas mon portable ! Nous sommes plein de contradictions … en tous les cas merci pour ce bel article,
bisous
Coucou Isa, c’est vrai, même si je suis de moins en moins attirée par les miroirs aux alouettes, je ne supporte pas une panne de réseau !!! Belle journée
J’espère un jour avoir cette demande de mes futurs petits enfants, c’est trop chou
Hello Caroline, oui c’est très mignon. Belle journée
CC Corinne,
C’est l’évolution et ça ne sert à rien de regarder en arrière, il y a des dérives c’est sûr mais aussi des rencontres et des choses formidables grâce à internet et aux réseaux sociaux d’ailleurs les blogs en font parti! L’amour et les jolies rencontres grâce aux réseaux sociaux ! Pour les portables c’est au parents à donner l’exemple à apprendre l’amour des livres aux enfants, des jeux de sociétés, des balades … J’aime le virtuel mais il ne remplacera jamais le réel pour moi!
Belle journée
Bonjour Solange, il ne s’agit pas de regarder en arrière mais de faire un parallèle qui permet d’éviter quelques dérives dans lesquelles nous sommes enclines à tomber trop facilement. Tu as raison la vie est ailleurs ! Belle journée
Bonjour Corinne
Je viens seulement de découvrir ton nouveau billet ! preuve que je ne suis pas une accro du net ! j ‘ai également lu tous les commentaires ,tout est dit Je viens de me souvenir d’une petite réflexion de la part de mon gendre, il a quelques semaines… Quand J’ai ressorti mon bon gros Larousse pour chercher une explication … ( il a du me prendre pour un dinosaure ….hihi !)
Je me souviens également d’un cadeau offert par une de mes tantes quand j’étais adolescente , un coffret contenant un stylo plume , et un magnifique papier à lettres avec les enveloppes assorties ,
Petit moment de nostalgie ….Mamie c’était mieux avant ? Difficile de répondre ….
je suis un peu comme Martine , j’utilise mon tel ou mon ordi pour les mails , consulter quelques blogs et m’informer , écouter de la musique sur youtube , mais pas de FB ni instagram ,
bonne journée Corinne , au plaisir de te lire
Francine
Bonjour Francine, Ah le Larousse ! aujourd’hui j’avoue utiliser plus facilement Google pour verifier l’orthographe ou l’étymologie d’un mot. Mais je garde sur mon bureau mon dictionnaire des synonymes . Pour ce qui concerne la correspondance je n’écris plus que sur un ordinateur et j’ai laissé de coté le joli papier à lettres , dommage effectivement. Les mots d’amour par SMS n’auront jamais la même saveur ! Par contre je continue à écrire régulièrement sur mes carnets. On ne peut pas dire c’était mieux avant, il faut juste raison garder avec le progrès que nous offre la technologie. Belle journée
Coucou Corinne,
Je me retrouve tout à fait dans ce que tu dis Corinne !
Avec l’arrivée du téléphone portable et des réseaux sociaux, j’ai l’impression que certaines personnes vivent constamment dans le virtuel avec une course permanente aux likes !
Il y a quelques mois, j’ai vu une émission sur les dérives de la chirurgie esthétique qui touchent de plus en plus les adolescentes, en effet sur Instagram, on voient constamment des corps (seins gonflés à bloc, lèvres pulpeuses, petit nez et des fesses énormes comme Jennifer Lopez ….). On voyait une influenceuse sortit tout droit d’une émission de télé réalité qui allait se refaire totalement de la tête aux pieds et qui n’en était pas à sa première opération, elle était déjà toute siliconée de partout !!!
A un moment, j’ai regardé mon mari et je lui ai dit que cela me faisait penser à une parodie des Inconnus ! On voyait le chirurgien en premier plan qui expliquait qu’avec Instagram, ses demandes avaient fortement augmentées, les interventions étant filmées et postées en story !!! Et en deuxième plan, tu entendais les 2 bombasses (excuse moi pour mon langage !!!) qui se marraient comme si se faire charcuter de la tête aux pieds, c’était comme aller chez une esthéticienne !!!
Tout ça pour dire que les dérives des réseaux sociaux peuvent aller très loin dans la connerie du paraître … Si on ne fait pas attention, on devient vite esclave de notre téléphone portable et on n’en oublie l’essentiel : la vraie vie avec les vrais gens !!!
Des bisous !
Hello Valérie, nous avons vu la même émission et les deux “bombasses” faisait une story dans la salle d’opération. J’ai moi aussi halluciné ! Je pense que c’est aux parents de préserver leurs enfants, et il est encore temps de le faire avant que tout ne dérape totalement. Pour les plus âgées, apprendre peut-être à s’aimer ailleurs que sur Instagram… Belle journée
Coucou Corinne ! 🙂 Ha quel vaste sujet ! Personnellement, pas de soucis avec ma fille de 12 ans : elle n’a pas de téléphone et sait qu’elle n’en aura pas avant la 3 ème…et encore. Je pense que beaucoup veulent ou essaient de pallier leur manque de confiance en eux effectivement en étant “scotchés” aux nombre de likes et autres. C’est vrai que c’est déstabilisant de voir certains comportements… Il faut juste ne pas oublier que le bonheur est …ailleurs et que le net n’est pas tout dans la vie, même s’il est important quand, comme nous, comme moi, nous vivons assez loin de tout. J’aime ma terre, ma campagne, mais aujourd’hui, le net me permet de pouvoir avoir une certaine activité que je n’aurais pas pu avoir en d’autres temps. Un bon débat ! 🙂 Gros bisous et très belle journée ma Corinne <3 Nathalie
Coucou Nathalie, excellent résumé ! Le bonheur est ailleurs mais il faut se servir de la technologie et du progrès qui nous est offert. Après il faut le faire avec parcimonie et entendement. Belle journée Bises
Bonjour Corinne, je me souviens de la vie que menaient mes parents et grands parents et ce serait assez osé de dire que c’était mieux qu’aujourd’hui. Au cours des dernières décennies des progrès extraordinaires ont été réalisés. Dans les domaines de la santé par exemple, nous vivons plus longtemps et en meilleure forme. Puis l’arrivée du numérique a révolutionné notre façon de vivre et de communiquer. Internet nous permet d’accéder à l’information à la connaissance. Bien sûr il y a aussi les dérives et les excès des réseaux sociaux. Je pense que nous avons perdu ce qui faisait la force des générations passées c’est à dire la solidarité et ce sentiment d’appartenir à une collectivité. Malgré ça nous ne devons pas regretter le passé nos anciens eux-mêmes ne le comprendraient pas.
Bonne journée à vous.
Entièrement d’accord avec vous!
Bonjour Jacqueline, très belle analyse effectivement. Il ne faut pas tout dénigrer mais simplement essayer de faire mieux avec ce que l’on nous offre sans excès. Belle journée
Profitons du progrès, sans tomber dans les excès ! J’aime bien ta conclusion, nos enfants méritent mieux que ça. A nous de faire en sorte…mais alors il faut aussi se montrer exemplaires. Et lorsque nous voyons les jeunes parents pendus toute la journée à leur portables, nous nous posons des questions. Ce n’est pas de cette manière que l’on donne le goût de la lecture par exemple !
Un beau post et une belle réflexion
Bonjour les filles, c’est tout à fait cela c’est aux parents à donner l’exemple si un enfant voit ses parents avec un livre il prendra un livre, s’il le voit planté sur son portable à longueur de journée, il passera sa vie devant un écran. Merci pour vos compliments Belle journée
Avant au boulot, on a eu le télex et le minitel puis le télécopieur. On avait un micro-ordinateur pour 10 avec un traitement de texte sous DOS.
On imprimait des listings sur des imprimantes matricielles avant l’arrivée des imprimantes laser ou jet d’encre. Les informaticiens faisaient des sauvegardes sur des disquettes 5’’1/4 avant de passer à la 3’’1/2.
Leur trip intégral, c’était de bosser sur des bécanes IBM.
Pour avoir un bon de commande ou un contrat de vente signé, le commercial se déplaçait chez le client ou la poste les distribuait avec les chèques d’acomptes.
Avant, point de CRM avec des data stratégiques pour le pilotage de l’entreprise, mais des classeurs contenant des infos lambda sur les clients écrites à la mano.
Au bureau, on pouvait fumer sa petite clope avec un café.
A Paris, on ne mettait pas 2H00 en voiture pour faire 5 bornes et on trouvait des places assises dans le métro.
Avant, les gens n’étaient pas des serial travelers qui se perdent à chercher au bout du monde ce qu’ils ne voient pas sous leur nez, chez eux.
« Il y a le tourisme pour tout le monde et le tourisme culturel supérieur. Mais c’est la même chose.C’est une reproduction à l’infinie d’une humanité qui passe à côté d’elle même et qui pour ne pas voir qu’elle passe à côté d’elle-même, n’arrête pas de passer partout ailleurs ».
Avant, le français éprouvait un sentiment de fierté de l’être, Obtenir sa nationalité française pour un étranger (comme moi) était un honneur. Aujourd’hui, prôner une forme d’identité nationale est un délit d’opinion…
Avant le banquier et l’Etat ne connaissaient pas Tout de nous.
Comme vous le voyez Chère Corinne, le sujet est vaste…
Au fond la question n’est pas de savoir si c’était mieux avant ? Mais qu’est ce qu’on a gagné aujourd’hui ?
Le progrès, cette puissante force économique nous rend-il plus libres ou des esclaves consentants ?
Bonjour Visiteuse, vous complétez mon article avec bonheur , c’est tout à fait cela ! Et toujours cette touche d’humour que j’aime. Je vais vous embaucher pour ecrire des billets à 4 mains ! Votre phrase de conclusion pourrait être un sujet du bac philo ! Belle journée et merci d’élargir le débat.
Un sujet qui peut paraître léger mais qui reflète les changements qu’Internet a provoqués dans nos vies. Les bienfaits on les connait tous, cette rapidité d’accès à l’information recherchée, encore faut-il l’analyser et la comprendre. Une société de l’instantanéité où nous ne supportons plus d’attendre une journée pour obtenir quelque chose. Les relations entre amis, amoureux et pro changent totalement. Tous connectés mais pas d’appels pour discuter vraiment. Des relations superficielles où on croit avoir des “amis” qui ne sont pas là finalement pour nous apporter de la chaleur humaine. Même si certains réseaux permettent des rencontres réelles dans la vraie vie. Je suis un peu en stand by en ce moment, moins de publication, je me concentre sur l’essentiel et le soir, portable coupé à 21h pour lire enfin de bons romans. C’est totalement addictif et donne l’impression d’exister aux yeux des autres alors que l’autre veut exister aux nôtres. Je te like si tu me likes, c’est donnant donnant, peu importe si tu es occupée, si tu travailles ou si tu es malade, tu récoltes rapidement le désintérêt. J’adore écrire mais j’ai peu de commentaires qui soient personnels car on veut protéger son image… Beau sujet et beau débat. Merci pour ton article Corinne.
Hello Stephanie, j’adhère à 100 % à ton analyse. Toi aussi je vais t’embaucher pour compléter mes billets de blog ! Quand au “tu me likes /je te like” je connais le désintérêt des personnes qui ne te “like” que pour avoir un retour. C’est pathétique et montre la fatuité de ce réseau social où seule l’apparence compte. Je commente pour que tu viennes à ton tour commenter . C’est pathétique. En me retirant peu à peu de ce monde virtuel je reprends goût à la lecture et au tricot ce qui me permet de me recentrer sur l’essentiel , de réfléchir ,de méditer et surtout de me retrouver. Car à force de vouloir paraître et exister au yeux des autres, on se perd. (un prochain sujet de débat !) Belle journée. Bises
Il est évident que le grand changement par rapport à “avant” c’est l’avènement du numérique et les possibilités incroyables qu’il nous offre. Mais le danger est réel pour les enfants, j’ai bon espoir qu’avec toutes les sonnettes d’alarme qui retentissent depuis quelque temps, il y ait un frein la dessus. Enfin j’espère qu’il n est pas trop tard. Quant aux réseaux sociaux, j’en fait moi même pas grand usage. J’aime partager quelques photos avec mes proches et FB est bien tentant, il suffit juste de bien choisir ses amis et de faire un peu attention aux photos qu’on met. En ce qui me concerne, rien ne peut me faire dire que c’était mieux avant si ce n’est la fuite inexorable du temps qui nous a privé d’êtres chers et qui nous rapproche d’une certaine fin. Alors, un bon livre et carpe diem.
Hello Patricia, comme je l’ai dit plus haut, je préfère un bon livre à une heure sur les reseaux. Ils me sont pourtant indispensables pour mon travail.Ensuite il faut savoir le faire avec discernement et surtout ne pas se perdre ! Belle journée
Bonjour Corinne, Étais-ce mieux avant (sans technologie) ? futur sujet de philosophie. Oui la technologie c’est bien utile, mais elle a ses revers. Retrouver l’amour de ses 20 ans sur Facebook, par exemple, est une expérience dont je me serais bien passée. Sans réseaux sociaux cette porte serait restée fermée et ça aurait mieux valu. J’ai la nostalgie de la lettre d’amour qu’on attendait par la poste, 40 ans après j’ai toujours tous ces courriers. Ce ne sera pas le cas pour les mails et SMS d’aujourd’hui. Je regrette l’époque de mon enfance (années 70) et de mon adolescence (années 80) car j’ai l’impression que c’était des années plus riches d’un point de vu culturel et sociétal. On croyait encore à de grandes choses, alors qu’actuellement le désenchantement, le manque de projection me parait la règle. J’ai aussi la sensation qu’on étais plus libres. on pouvait jouer à l’extérieur pourvu qu’on soient rentrés à une heure convenu. Les enfants de mon entourage sont surprotégés par leurs parents, ce que je peux comprendre, mais ils ne connaissent pas les frissons de l’aventure et de la transgression. A une époque ou les moyens de communications ont transformés la planète en village je trouve qu’il n’y a plus de mystère. Autrefois quand on voyageait chaque pays avait une culture bien marquée, aujourd’hui de New-York à Calcutta, la mode, la musique, la culture jeune sont les mêmes. C’est déprimant cette uniformité !
Bonjour Isa, retrouver son premier amour sur Facebook peut en effet être une expérience traumatisante ! Effectivement il me semble que dans les années 80 nous avions une liberté que nous avons perdu. Nous pouvions rire de tout sans être taxés de racisme ou d’homophobie. Et je trouve que nous avions moins peur en général. Pourtant aujourd’hui je ne pourrai plus me passer de mon ordinateur et des plaisirs d’internet ! Dur dilemme ! Belle journée
Bien sûr comme toutes le disent, plus ou moins, il y a du bon et du mauvais dans tous progrès et que diront nos petits enfants dans 40 ou 50 ans… c’était mieux avant!!! Bien sûr que c’était mieux avant, car nous étions plus jeunes et le progrès arrivait à temps pour que l’on puisse s’y adapter, le passage se faisait en douceur et même si cela était parfois un peu difficile comprendre, c’était tellement excitant!
Il faut essayer néanmoins de faire preuve de modération et de ne pas être aveuglé par tout ce que l’on nous propose. Il y a du bon (même très bon pour certaines choses ) et du moins bon (même très mauvais ) pour certaines autres. Communiquons positivement et informons les plus jeunes de certains dangers.
Le progrès est une réalité et quel intérêt aurait la vie si tout devait s’arrêter et stagner? J’ai 72 ans et ce qui me gène le plus à l’idée de partir un jour c’est que je ne verrai plus l’évolution des choses et des gens!!! … et pourtant… qu’est ce que c’était bien avant…
Bonjour Martine, effectivement il faut aller de l’avant je suis d’accord. Il faut simplement le faire en connaissance de cause et ne pas tomber dans certains excès ! Il faudrait garder le meilleur de l’avant et du présent ! Et courir vers le futur avec bonheur ! Belle journée
Et oui, les choses ont changé, elles changent d’ailleurs en permanence, rien n’est statique. Je ne pense pas qu’il faille incriminer les appareils ou les techniques, mais l’ usage qu’on en fait, évidemment. Une communication plus rapide peut être bénéfique, la dépendance au “paraître” n’est pas une nouveauté mais c’est particulièrement amplifié par les réseaux sociaux.
Ce qui me semble dangereux c’est l’exposition des enfants aux écrans “nounous”, cela cause de réels ravages sur leur développement, leur comportement et sur leurs apprentissages, notamment du langage. Hélas, on constate déjà ces carences dans les petites classes.
L’éducation et la culture sont les seuls antidotes… et oui, ça prend du temps et de l’énergie.
Hello Catherine, tu es parfaitement bien placée pour juger du danger des écrans sur les enfants et tu vois les dégâts sur leur psychisme. L’éducation est la seule antidote je suis bien d’accord, encore faut-il que les parents donnent l’exemple. Belle journée
Bonjour, c’est l’évolution des mœurs, de la technologie qui nous “bouffe” et c’est désespérant et inquiétant quand c’est à l’extrême comme pour certaines…Le piège : en abuser. Il faut savoir doser et ne surtout pas s’inventer une vie ! Belle journée Corinne
Hello Hélène, la technologie a du bon, il faut juste savoir s’en servir. Et, tu as raison continuer à vivre sa vie sans s’en inventer une ! Belle journée
Justement, la semaine dernière j’étais au Louvre (avant qu’il ne ferme) et j’ai halluciné de voir des personnes prendre des selfies devant certaines toiles. Comme tu le dis si bien, j’ai l’impression qu’on ne profite plus du moment présent, il faut vite faire une photo pour montrer au monde qu’on existe. Cela dénote d’un gros problème je pense et d’un manque total de confiance en soi ou d’un ego surdimensionné. Il faudrait demander l’avis d’un psy😀 Ton article donne à réfléchir sur la société actuelle, cependant je trouve quand même que c’est mieux maintenant, ensuite il faut éviter de tomber dans l’excès et surtout de savoir éteindre son téléphone !
Bonjour Mylene, c’est vrai que visiter un musée en se prenant en photo me semble totalement ridicule. On ne profite plus de l’instant présent, et on confond la vraie vie avec la vie virtuelle. Je suis totalement d’accord sur l’intérêt des nouvelles technologies, il faut cependant savoir les maîtriser et s’en servir sans en être esclave. Belle journée
Vaste sujet qui hélas n’ira pas en s’améliorant. En tous cas j’adore tes articles débats qui nous permettent de nous exprimer sur des sujets. Et de pouvoir mettre notre grain de sel sur les blogs ! N’ayant pas de blog j’adore pouvoir commenter ceux des autres et discuter. Donc pour répondre à ta question ce que j’en pense ? Sans originalité je suis comme toi, je trouve que la technologie a du bon mais que les dérives du portable sont dramatiques. J’ai vu une émission sur je ne sais plus quelle chaine, la 6 ou la 3 où des jeunes filles effectivement faisaient de la chirurgie pour ressembler à un filtre ! C’est aberrant et ce qui l’est encore plus ce sont les chirurgiens qui osent se prêter à cette mascarade c’est le cas de le dire ! Quand aux petits enfants, je n’en ai pas mais connaissant ma fille elle ne les présentera pas sur les réseaux c’est certain. Bonne journée Corinne et merci de nous permettre de nous exprimer sur ce blog ! j’adore !
Bonjour Sylvie, merci de donner ton avis ! J’ai vu aussi cette émission et j’a halluciné, ces pauvres jeunes filles qui à 16 ans veulent ressembler à leurs filtres n’ont pas beaucoup de jugeote, mais comme le faisait remarquer le journaliste, à 16 ans on doit avoir une autorisation de ses parents pour recourir à la chirurgie et là je me demande qui sont ces mères qui acceptent cela ? Et surtout qui sont ces chirurgiens qui osent accéder à ces demandes ? Je n’ai pas encore de petits enfants, mais je ne pense pas que mes filles accepteront de les exposer. Comme tu dis le sujet est vaste et il y aurait encore beaucoup à écrire ! Belle journée
Coucou Corinne, un excellent article que j’ai lu avec beaucoup d’intérêt. J’aime ton analyse très réaliste. Tu nous donnes à réfléchir sur l’impact du téléphone portable et des réseaux sociaux sur la future génération. Il va falloir s’armer de patience car lutter contre ce phénomène n’est pas facile … bonne journée ! Bisous 😘
Hello Sandrine, il faut savoir doser entre les nouvelles technologies qui nous apportent beaucoup et un certain discernement pour s’en servir au mieux, sans tomber dans certaines dérives ! Bises
Billet très bien construit ! J’ai des petits enfants et c’est très juste, ils aiment savoir comment c’était avant 🙂 et c’est marrant, mais il me semble que ma génération, j’ai 60 ans, apporte un lot d’anecdote moins sympa que celle de nos mamies, d’ailleurs, c’est à cette génération que nous cherchons à ressembler: produits locaux, le fait maison, la déco est carrément celle des années de nos grands-mères, bocaux fleuris, grande table familiale où tout se fait, devoirs, repassage, préparation des légumes à mettre en bocaux, ce sont de vraies tables avec des vraies marques du temps… bref, la vie ne se regarde pas dans le rétroviseur…. Je pense que l’immense différence actuelle, c’est l’arrivée du numérique, et l’impossibilité pour certains parents d’y mettre un frein, on voit de plus en plus souvent des enfants de 2ans jouer avec une tablette, la tétine dans la bouche, la maman elle, est à son iphone… le numérique est devenu la nouvelle nounou des parents, attention au dur retour de manivelle.
On apprend des erreurs du passé, mais il est toujours plus difficile de revenir en arrière que d’être avec bon sens dans le présent. Belle semaine à vous
Bonjour Chantal, merci pour vos compliments. Effectivement nous revenons à certaines valeurs et c’est assez paradoxal d’ailleurs. On prône le naturel, le fait maison, le repli sur soi en famille et en parallèle on passe notre vie sur internet. Paradoxe à analyser plus avant ! Quand à l’écran “nounou” je suis d’accord c’est une catastrophe. Mais quand un enfant voit ses deux parents scotchés sur leur téléphone , pour lui l’écran est la norme. Il ne faut pas oublier qu’un enfant se construit au travers de l’image donnée par sa famille. D’où le danger. Belle semaine à vous aussi.
Bonjour Corinne, il y aurait tant à dire sur le progrès, et ses dérives. Comme tu le dis si bien on ne peut pas dire que c’était mieux avant, mais tu as raison il faut raison garder sur certaines dérives. Je ne “pratique” pas beaucoup les réseaux et je ne comprends pas cette manie de poster ses photos tous les jours, quel intérêt ? Par contre je me sers de mon téléphone pour mes mails, pour lire les blogs et pour trouver de l’information et ça c’est formidable. Encore un très beau débat ! Merci
Coucou Martine, merci pour tes compliments. Oui je trouve que l’usage du numérique est un progrès merveilleux il faut simplement savoir raison garder et l’utiliser avec parcimonie. (ce que je me force à faire ! ) Belle journée