Les filles sont partout dans ce roman.
Elles mènent la danse.
De New York à Paris, de la Bourgogne à Londres ou à Miami.
Des filles qui inventent, s enflamment, aiment.
Des filles qui se battent pour la vie.
Et les hommes ?
Ils sont là aussi.
Mais ce sont les muchachas qui dansent, dansent, dansent.
Elles font voler les destins en éclats.
J’avais dévoré les Yeux jaunes des crocodiles, La Valse lente des tortues et Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi et j’attendais la suite avec impatience.
Quelle ne fut ma surprise en découvrant le nouveau roman Muchachas, qui a priori n’avait rien à voir avec les autres.
J’ai commencé à lire et surprise, les personnages de la trilogie sont présents dans le nouveau roman mais d’une façon différente.
L’auteure a choisi de nous offrir un nouvel univers, plus sombre, plus lourd avec de nouveaux personnages mais sans nous priver d’Hortense, de Gary et de Joséphine.
Si nous retrouvons nos personnages préférés entre Londres et Paris, nous plongeons également dans l’univers des femmes battues, de la campagne grise et triste. Du monde du labeur digne de Germinal. Le contraste entre le nouveau personnage de Stella et celui d’Hortense est fascinant, pourtant Katherine Pancol a imaginé un rapprochement.
Le coup de maitre de l’auteure, réussir à mêler l’ambiance glauque du harcèlement et de la violence conjugale à la futilité des évènements mondains de la mode à NewYork et Paris.
Muchachas est un roman bouleversant qui nous plonge dans l’ignominie la plus totale : la violence conjugale, la soumission des femmes face à la manipulation des hommes, qui sous prétexte de supériorité se permettent d’humilier et de faire souffrir leurs proches. Aucune femme ne peut rester insensible à ces sévices.
Katherine a réussi un pari risqué, entremêler les vies de ces femmes, dans une histoire qui nous entraine dans une valse entre légèreté et horreur. Entre la légèreté du monde de la mode et celui de la réalité, du dur labeur, de la boue et de la souffrance.
Chapeau Madame, vous m’avez bluffée une fois de plus et j’ai dévoré ce bouquin en un week end. J’attends les deux tomes suivant qui paraitront en avril et en juin.
Et si vous ne connaissez pas Katherine Pancol, précipitez vous, commencez par la trilogie -Des yeux jaunes des crocodiles- , de longs moments de pur bonheur littéraire.
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Vivement la suite vraiment très bien à lire absolument
Prévue en avril !
Tu lis tellement de livres je suppose que tu as des priorités mais c’est un style que tu devrais apprécier …. un jour !
Moi qui hésitait à l’acheter et à le lire, direction mon Kindle, je te dirais après
Bisous
Ce roman à l’air d’être génial 🙂 je l’ajoute à ma liste de lectures =)
Bonsoir Corinne
j’ai lu le sypnosis de ce livre au début de sa sortie et ce livre a attisé mon intension de le lire.
Connaissant tes goûts avisés pour la lecture, cela confirme mon intention de le lire mais sachant que je n’ai pas lu les deux premiers, penses-tu que je puisse lire ce dernier?
J’aimerai avoir ton avis et merci pour m’avoir poussée à me renouer avec la lecture.
Tu fais des miracles, c’est incroyable!!!
Á bientôt Corinne.
Hello Valerie, tu dois absolument commencer par les 3 premiers qui sont maintenant en livre de poche,1) les yeux jaunes des crocodiles, 2) la valse lente des tortues 3)Les écureuils de Central park sont tristes le lundi,de bons moments en perspective !
Depuis que je lis ton blog ma collection de livres s’est agrandie ! comme ma garde robe d’ailleurs!!! tu me donnes à chaque fois l’envie de lire le bouquin dont tu parles, et à chaque fois je ne suis pas déçue. Je vais donc me précipiter pour ce nouvel opus
Je suis intriguée! Mais j’ai peur que l’histoire soit trop triste… J’ai bien envie de le lire, merci pour cette article! Ce bouquin va directement sur la liste des livres qu j’ai envie de lire et à la première place!
N’hésites pas ce n’est pas triste mais plein de sensibilité, mais si tu ne l’as pas fait je te conseille de lire les autres avant (voir l’article Josephine ma copine) sur le blog, bises
Transportee egalement par sa verve litteraire inegalable presque criante de realite vos n etes pas mauvaise non plus quant a la façon de faire partager vos emotions litteraires
C’est un très beau compliment, je vous remercie!
À rajouter à notre liste de lecture qui se rallonge ! Il faut trouver un WE de mauvais temps, pas d’invitation, pas de sortie non plus, et ne pas regarder l’ordi et les blogs et se mettre sur le canapé et lire, lire, lire…
Ou dans une chaise longue en terrasse !